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Les élections de Crouy-sur-Ourcq
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17 mars 2011

Cantonales 2011 : en Seine-et-Marne, le PS affronte l’USM

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La Seine-et-Marne est le seul département susceptible de basculer à droite avec le Val-d'oise… Les élus UMP, qui se présentent sous l’étiquette USM, “Union pour la Seine-et-Marne”, veulent reprendre au PS leur bastion.
 
Les chiffres
- 1.300.000  habitants répartis dans 514 communes.
- 23 cantons concernés par l’élection: 14 à gauche, 9 à droite.
- 3 sièges d’avance pour l’actuelle majorité. 2 sièges remportés par la droite suffiraient donc pour inverser le rapport de force.

L’enjeu
Comme le Val-d’Oise, la Seine-et-Marne sera scrutée lors des élections cantonales. D’abord parce que c’est un territoire traditionnellement à droite: certes, en 2004, pour la première fois depuis plus d’un quart de siècle, la gauche a pris la tête du Conseil général, avec le socialiste Vincent Eblé. Mais cela relève presque de l’anomalie sur ces terres où, en 2007, Nicolas Sarkozy a remporté plus de 56% des suffrages, et où la totalité des neuf sièges de députés ont été gagnés dans la foulée par des candidats de la droite.
Le  77 sera aussi particulièrement regardé car il compte plusieurs fiefs de personnalités importantes de la droite: celui du secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé (Meaux), ainsi que ceux du chef du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob (Provins), ou du vice-président du Parti radical, Yves Jégo (Montereau-Fault-Yonne).

Les pronostics
En 2004, le scrutin avait donné lieu à de nombreuses triangulaires, lors desquelles le PS s’était allié aux communistes. Aujourd’hui, l’UMP, emmenée par le sénateur Jean-Jacques Hyest, mise sur une gauche moins unie qu’il y a sept ans. Elle voit aussi d’un bon oeil la récente élévation du seuil à 12,5% des voix pour se maintenir au second tour (contre 10% auparavant), qui limite le maintien de “petits” candidats, et donc la possibilité de triangulaires.
La gauche, elle, compte sur le renouvellement de la population, due notamment à la crise immobilière qui a accéléré l’arrivée de nouveaux Franciliens, repoussés de la capitale et de la petite couronne. Et bien sûr, sur la chute de popularité de l’exécutif.

Les idées
Qu’on se le dise, la bataille d’idées ne fait pas rage dans le 77. Les élus locaux, abattus par la chute de popularité de Nicolas Sarkozy et les bévues dans son camp, préfèrent se rassembler sous l’étiquette USM. Sur leur site, on a beau chercher, nul logo de l’UMP. Leur campagne est molle, et leurs dix “engagements pour la Seine-et-Marne” sont assez consensuels -créations de crèches, implantation de nouvelles lignes de bus, aide au développement de la vidéo-protection… Leur programme se résume surtout à dénoncer le bilan de Vincent Eblé, accusé d’avoir creusé les dettes du département. Le socialiste quant à lui, s’occupe… de défendre son action et se place au-delà des enjeux locaux, en présentant le département comme un “bouclier social face à la liquidation de pans entiers” du pacte républicain.

Crédit : s.letur (Flickr)
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