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Les élections de Crouy-sur-Ourcq
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27 février 2012

Un "voyou" peut en cacher un autre...

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Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a traité dimanche Jean-Luc Mélenchon de "voyou" pour avoir pris "à partie une femme", Marine Le Pen jeudi sur France 2, et proposé un débat au candidat du Front de gauche à la présidentielle.

"Je trouve scandaleux qu'un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme", a déclaré M. Le Pen, commentant à l'émission Radio France Politique le face-à-face télévisé entre sa fille et le dirigeant du FG jeudi dernier. "Parce que ce sont des méthodes de voyou", a-t-il insisté.

Le Pen en caleçonLe dirigeant du FN a dit, semblant le regretter, que Mme Le Pen "n'a pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon". "Moi, j'offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu'il est : le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes".

"J'attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut", a-t-il repris.

D'autre part, M. Le Pen a justifié la lecture qu'il avait faite, le week-end dernier à Lille, d'un poème de Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration avec l'occupant nazi, récitant à nouveau ce poème à la radio.

Robert Brasillach, "c'était un journaliste, comme vous", a-t-il dit, tout en déclarant qu'il ne se croyait "pas obligé d'avoir les mêmes opinions" que "Je suis partout", un organe de presse antisémite où écrivait Robert Brasillach.

Au passage, le fondateur du FN s'en est pris à "la dictature de la pensée unique résistancialiste" et à "la mémoire obligatoire (qui) nous rappelle tous les deux jours la Shoah" entre autres événements.

Interrogé sur ce que pourrait être au premier tour de la présidentielle le résultat de Marine Le Pen, créditée de 15 à 17% des intentions de vote le plus souvent, Jean-Marie Le Pen a dit ne se faire "pas beaucoup de souci, d'autant qu'on sait que le score du Front national est toujours minoré (dans les sondages, ndlr)". "C'est même la surprise du chef", a-t-il raillé.

Selon lui, contrairement à d'autres candidats, Mme Le Pen "a des boosters, des éléments qu'on allume pour l'accélération finale".

A cet égard, a-t-il précisé, il y a "deux sujets sur lesquels le Front national est imbattable : l'immigration et l'insécurité". Selon lui, "quand on va comparer (les propositions de Mme Le Pen sur ces points) avec le bilan (...) du président sortant, ça va faire des dégâts collatéraux".

A propos des parrainages, le dirigeant du FN a affirmé que si sa fille ne les avait pas en nombre suffisant pour se présenter, "ce serait terrible pour tout le monde, y compris pour l'image de la France dans le monde, la stabilité de la République, la crédibilité de la République".

Enfin, M. Le Pen s'est refusé à condamner la répression opérée en Syrie par le régime du président Al-Assad qui, a-t-il dit, "est aux prises avec une guerre civile". Et en Libye, "je regrette la paix qui régnait" avant la chute du colonel Kadhafi, a-t-il aussi déclaré.

Le commentaire de Daniel Hue le Crouycien

Si Jean-Luc Mélenchon est un "voyou" selon Le Pen, comment peut-on traiter Le Pen quand il agresse physiquement Annette Peul...

Rappel

Le Pen - Annette Peul

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